Dans un contexte où le gaspillage alimentaire représente un enjeu majeur 🌍, avec près de 10 millions de tonnes de nourriture jetées chaque année en France, Bene Bono émerge comme une solution innovante et engagée. Fondée en 2020 par Grégoire Carlier, Sven Ripoche et Claire Laurent, cette start-up anti-gaspi 🚀 a conçu un modèle unique pour sauver des produits bios destinés à être gaspillés et les commercialiser à prix réduits. Entre circuit court 🔄, engagement social 👥 et innovation écologique ♻️, Bene Bono a séduit 30 000 clients en France et en Espagne. Mais derrière ce succès apparent, des défis financiers récents rappellent la complexité de concilier impact environnemental et viabilité économique.
Un modèle innovant pour lutter contre le gaspillage
Bene Bono intervient en amont de la chaîne de valeur 🛒, contrairement à d’autres acteurs comme Too Good to Go ou Phenix qui ciblent plutôt la distribution. La start-up travaille avec 350 producteurs et 150 fabricants engagés, rachetant leurs invendus pour des raisons esthétiques (légumes « hors calibre » 🥕, fruits « tachés » 🍎) ou logistiques (surproduction, erreurs de tri). Ces produits sont ensuite revendus jusqu’à 40 % moins chers que dans les magasins bio traditionnels. Par exemple, des courges Potimarron à 3,95€ ou des pommes de terre à 2,55€ le kilo . Cette approche permet de réduire le gaspillage tout en offrant un revenu supplémentaire aux agriculteurs 👨🌾, pour qui ces pertes représentent souvent 5 à 10 % de leur chiffre d’affaires.
Une expansion rapide et des ambitions sociales 🌍
En quatre ans, Bene Bono a connu une croissance remarquable :
- 5 200 tonnes de nourriture sauvées du gaspillage.
- 90 tonnes de produits secs et frais distribués chaque semaine.
- Un catalogue de 500+ références, incluant des produits d’épicerie, d’hygiène et d’entretien.
La start-up s’est également engagée dans une démarche sociale en collaborant avec des entreprises d’insertion professionnelle (comme Nouvelle Attitude et Andes) et des ESAT (Établissements et Services d’Aide par le Travail) pour préparer les commandes à Lyon, Toulouse, Lille et Marseille. De plus, ses livraisons sont progressivement passées aux vélos cargos et véhicules électriques 🚴♂️, avec un objectif de zéro émission.
Des défis financiers et un avenir incertain ⚠️
Malgré une levée de fonds de 10 millions d’euros en janvier, Bene Bono a été placée en redressement judiciaire. Cette situation illustre les difficultés des start-ups à concilier impact environnemental et rentabilité économique. La concurrence dans l’anti-gaspi est féroce, et le modèle de Bene Bono, bien qu’innovant, nécessite une logistique coûteuse (livraison, stockage). Cependant, la start-up reste un acteur clé de l’économie circulaire 🔄, un secteur en pleine expansion porté par des consommateurs toujours plus sensibles à la consommation responsable.
Les retours clients : une preuve de l’impact positif 👍
Les témoignages des utilisateurs soulignent les atouts de Bene Bono :
- Fraîcheur et qualité des produits bio.
- Prix attractifs et gain de temps grâce à la livraison.
- Sens écologique : « On fait une bonne action en sauvant des produits du gaspillage ».
Un client témoigne : « Les produits sont moins chers, meilleurs, et on agit pour la planète ». Ces retours confirment l’adéquation entre le modèle de Bene Bono et les attentes des consommateurs engagés.
Bene Bono incarne parfaitement les espoirs et les défis de la GreenTech française 🌱💻. Son modèle, basé sur une logique anti-gaspi ♻️, un circuit court 🔄 et un engagement social 👥, répond à des enjeux environnementaux et sociétaux cruciaux. La start-up a su mobiliser une communauté de 30 000 « sauveteurs » et sauver des milliers de tonnes de nourriture, tout en offrant des paniers bio accessibles 🍅🥦.Cependant, son récent redressement judiciaire rappelle que les innovations à impact doivent encore trouver un équilibre économique viable. Malgré cela, Bene Bono reste un acteur inspirant de l’économie circulaire 🔄, montrant que la lutte contre le gaspillage alimentaire peut rimer avec qualité, accessibilité et engagement. Son histoire soulève une question essentielle : comment soutenir durablement les initiatives qui allient écologie 🌍 et équité sociale 👥 ? L’avenir de Bene Bono, comme celui de nombreuses start-ups green, dépendra de sa capacité à concilier ces impératifs avec les réalités du marché.
